Déconnecter pour mieux réussir : Pourquoi vous devez (vraiment) faire des pauses

Faire des pauses efficaces, ce n’est pas perdre son temps. C’est une méthode pour mieux réviser, éviter la fatigue mentale, et réussir ses examens. Voici pourquoi.

Vous révisez dur. Vous vous levez tôt. Vous multipliez les fiches, les annales, les heures de concentration.

Mais à un moment… tout coince. Les idées s’embrouillent, les phrases se floutent, votre cerveau vous lâche. Vous relisez une même ligne cinq fois. Vous êtes là… sans être là.

Ce n’est pas que vous ne travaillez pas assez, c’est que vous ne vous arrêtez jamais.

Et si la vraie clé pour réussir, c’était de savoir lever le pied au bon moment ?

Spoiler : les élèves les plus performants ne bossent pas en continu. Ils savent exactement quand s’arrêter — et comment. Voici pourquoi, et surtout comment, faire des pauses efficaces peut tout changer pour vos révisions.

1. Non, faire une pause n’est pas une perte de temps

C’est même l’inverse :faire une pause, c’est permettre à votre cerveau de repartir propre, réinitialisé, comme quand on relance une appli qui commence à bugger.

À chaque moment de concentration intense, vous accumulez de la charge mentale. Si vous n’interrompez jamais cette charge, elle finit par saturer. Et au lieu de travailler 3 heures utiles, vous restez 3 heures à faire semblant.

Pause bien placée = concentration récupérée. Pause négligée = fatigue mentale assurée.

2. Le cerveau n’est pas conçu pour la performance non-stop

On l’oublie souvent, mais le cerveau est un organe biologique. Il consomme de l’énergie, il fatigue, il sature. Et surtout : il apprend mieux quand il alterne effort et repos.

Des études en neuro-éducation montrent que :

  • La mémoire fonctionne mieux avec des cycles de travail courts et des pauses fréquentes (effet de récupération active).
  • Trop d’effort continu = baisse de l’attention, difficulté à encoder de nouvelles informations.
  • Les périodes de repos permettent au cerveau de faire le tri, de consolider ce qui a été appris (phénomène de consolidation mnésique).

Conclusion : faire une pause, ce n’est pas perdre du temps, c’est vous donner une chance d’apprendre vraiment.

3. Les 3 types de pauses efficaces à intégrer à votre routine

Pas besoin de partir en retraite de yoga pour récupérer. Il existe plusieurs formats de pause, à adapter selon votre niveau d’énergie, vos objectifs, et votre organisation.

La pause courte (5 à 10 min) : le mini-reset

À faire toutes les 45-60 minutes de travail concentré.

Son rôle : casser la montée de tension mentale avant qu’elle n’explose.

Exemples :

  • Vous lever, marcher, changer de pièce
  • Ouvrir une fenêtre, respirer, vous étirer
  • Boire un verre d’eau en regardant par la fenêtre

À éviter : scroller sur TikTok ou Instagram. Cela vous fatigue sans vous reposer. On parle ici de pause cognitive, pas de surcharge d’écran.

La pause moyenne (30 à 60 min) : la vraie coupure

À insérer 1 à 2 fois dans la journée, entre deux gros blocs de révision.

Son rôle : recharger vos batteries, physiquement et mentalement.

Exemples :

  • Manger sans écran ni distraction
  • Sortir marcher ou courir
  • Appeler un ami, jouer de la musique, cuisiner quelque chose
  • Faire une sieste éclair (20 min max)

Cette pause n’est pas « du temps en moins » — c’est « du cerveau en plus ».

La déconnexion longue (demi-journée à journée) : le grand reset

À planifier 1 fois par semaine ou après une période très chargée.

Son rôle : prendre du recul, retrouver une vision claire, éviter l’épuisement.

Exemples :

  • Une matinée off avec activité créative ou sportive
  • Une journée sans révision, dédiée à autre chose que les études
  • Du temps en famille ou entre amis, loin des préoccupations scolaires

Ces coupures sont précieuses : elles vous permettent de revenir lucide, aligné, motivé.

4. Ce que font les meilleurs élèves : ils ne travaillent pas plus, ils récupèrent mieux

Il y a un mythe du “bourreau de travail” : celui qui ne s’arrête jamais, qui vit pour ses révisions.

Mais dans les faits ? Les élèves qui réussissent le mieux ne travaillent pas forcément plus. Ils travaillent mieux, plus intensément, avec des phases de repos stratégiques.

Ils savent :

  • Repérer leurs baisses de concentration
  • Prévoir les moments de récupération dans leur emploi du temps
  • Éviter la culpabilité quand ils s’arrêtent — parce qu’ils savent que c’est productif

La pause n’est pas un écart. C’est une habitude de réussite

5. Comment bien faire une pause (sans dériver en procrastination)

C’est simple, mais pas facile. Voici trois principes à retenir :

  1. Rester intentionnel : Vous ne “fuyez” pas le travail : vous décidez de faire une pause pour récupérer. Fixez une durée et respectez-la.
  2. Couper les écrans passifs : Pas de déconnexion avec Netflix ou YouTube en fond. Une vraie pause repose les circuits d’attention.
  3. Revenir plus clair : Si la pause est réussie, vous revenez avec plus d’envie, plus de clarté. Sinon, c’est que vous avez juste fui — et il faut ajuster.

Conclusion — La pause, c’est de la stratégie.

Réussir vos examens ne dépend pas uniquement de votre volume de travail. Cela dépend avant tout de votre capacité à tenir sur la durée.

Et ça, ça passe par des pauses bien pensées, bien vécues, bien placées.

Alors avant de replonger dans vos fiches… Fermez les yeux. Respirez. Faites trois pas. Offrez-vous une vraie pause.

C’est peut-être le moment le plus productif de votre journée.

eDukaty, on y va pour réussir.

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